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Les mobilisations autour du mois d’août 2025
mardi 29 juillet 2025, par
Corse (ville de Corte) - Les 2 et 3 août 2025
Délégation FLNKS aux Ghjurnate di Corti (Journées internationales de Corté).
Programme :
🔥✅️ 𝗚𝗛𝗝𝗨𝗥𝗡𝗔𝗧𝗘 𝗜𝗡𝗧𝗘𝗥𝗡𝗔𝗭𝗜𝗨𝗡𝗔𝗟𝗘 2025 : U PRUGRAMMA
▶️ 𝙎𝘼𝙈𝙀𝘿𝙄 2 𝘼𝙊𝙐𝙏
10h30 - Ouverture des ghjurnate et de la foire artisanale
11h : Conférence de presse d’ouverture en présence des délégations internationales
12h - Animation musicale
15h - Front international de décolonisation (FID) : Défense internationale du droit des peuples, en finir avec le colonialisme
17h30 - Droit à la terre, spéculation, colonisation de peuplement
Débat sur le foncier en présence de maires du mouvement national et de représentants du
monde agricole
21h : Serata culturale cù I Voci di a Gravona
▶️ 𝘿𝙄𝙈𝘼𝙉𝘾𝙃𝙀 3 𝘼𝙊𝙐𝙏
11h - Table-ronde sur les problématiques sanitaires :
« CHU, organisation de la santé : quel modèle pour une Corse souveraine ? »
12h30 - Animation musicale avec les élèves de Spartimusica
15h - Di manu è di voce : Canti, disegni, street è pop art.
16h - L’enjeu du combat municipal au service de l’objectif d’indépendance : Regards sur les expériences catalane, basque et sarde
17h - Corsica-Kanaky : Deux nations sous domination française à décoloniser : Evolution statutaire, répression d’Etat, reconnaissance internationale.
18h00 - Meeting Nazione
21h : Serata culturale cù L’Intrecciu / L’Arcusgi
Le 8 Août 2025
Ceinih Nyei - [NON AU PROJET D’ACCORD DE BOUGIVAL]
🌺🌺 A toutes les personnes qui luttent pour Kanaky ou qui soutiennent la lutte du peuple kanak et qui comme nous, constate qu’encore une fois l’état français veut marginaliser le peuple kanak et surtout s’asseois sur les accords précédents...
☘️☘️ Affiche tes couleurs en guise de contestation parce que tu existes et parce que rien ne doit se décider par certains quand il s’agit de l’avenir du peuple kanak.
🇳🇨🇳🇨 Dans le respect prends ta responsabilité de te lever en affichant ton drapeau de Kanaky. Cette mobilisation n’est pas contre des personnes qui ont signé mais bien contre les idées qui sont véhiculées et qui vont à l’encontre des nôtres.
💚🧡 Et surtout fais comme nous on rejoint l’appel lancé.
#montpellier #mobilisation #unité #independance #Kanaky
Paris, 9 août 2025 - de 22h à 5h
Soirée concert Kaneka. Gambetta Club : 104 rue de Bagnolet 75020 Paris.
Soirée de solidarité pour les prisonnier.e.s Kanak.
Organisé par le MKF.
Bordeaux, du 23 au 26 août 2025

SOLIDARITÉ AVEC LA KANAKY À L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DES MOUVEMENTS SOCIAUX ET DES SOLIDARITÉS - UEMSS 2025.
Lieu : Campus Peixotto de l’Université de Bordeaux.
L’entrée se fera au 109 avenue Roul, 33400 Talence
Présence du FLNKS - Brenda Wanabo-Ipeze, militante indépendantiste Kanak, représentante du Front de libération national kanak et socialiste (FLNKS) à l’UEMSS 2025.
Brenda Wanabo-Ipeze est une militante indépendantiste Kanak, membre du Front de libération national kanak et socialiste (FLNKS).
Elle est responsable de communication de la Cellule de coordination des Actions de Terrain (CCAT) et est présidente de l’association Edipop « Les Éditions populaires », qui est liée à l’Union calédonienne (UC).
C’est cette association qui gère la radio indépendantiste et média libre : Radio Djido.
Brenda est l’une des sept responsables indépendantistes kanak de la CCAT transféré.e.s et emprisonné.e.s dans l’Hexagone, à plus de 17 000 km de chez elle) suite à l’explosion de la révolte en Kanaky - Nouvelle Calédonie en mai 2024 à cause du vote à Paris du dégel du corps électoral qui menaçait le droit à l’autodétermination du peuple Kanak. Considérée comme un prisonnière politique, elle a été libérée sous contrôle judiciaire le 10 juillet 2024 dans l’attente de son procès. Elle sera présente à l’UEMSS à Bordeaux pour revenir sur la colonisation de la Kanaky - Nouvelle Calédonie par la France et la lutte du peuple kanak, sur le processus de décolonisation (il faut noter que la Kanaky Nouvelle-Calédonie est inscrite depuis 1986 sur la liste des territoires à décoloniser des Nations unies) et nous éclairer sur le refus par le FLNKS du Projet d’Accord dit de Bougival, proposé par Manuel Valls et le gouvernement Macron, qui menace de nouveau l’accès du territoire à sa pleine souveraineté et à son indépendance.
SAMEDI 23 AOÛT 2025- Plénière d’ouverture UEMSS
Samedi 23 août – 16h30 à 18h30
RDC Bâtiment A22 Amphi Darwin
Plénière
DIMANCHE 24 AOÛT 2025 - Atelier - Kanaky : mais quand finira vraiment le temps des colonies ?
Dimanche 24 août – 9h30 à 11h45
Bâtiment A22 R+1 Salle 119
Atelier
Convergence et construction d’initiatives communes / Stratégie des mouvements
Démocratie / Autoritarismes / Criminalisation des mouvements / Extrême droite
Solidarité internationale / Altermondialisme
37 ans après les accords Matignon-Oudinot, la Kanaky est toujours une colonie française. Avec le Collectif national Solidarité Kanaky, quelles solidarités concrètes mettons-nous en œuvre et comment les développer ?
En Kanaky, le colonialisme ne s’est jamais arrêté : cet atelier explore une lutte ancienne qui reste furieusement actuelle. Après la tentative avortée de réforme constitutionnelle sur le corps électoral, une révolte populaire a secoué l’archipel. Face à la mobilisation, la réponse a été militarisée : répression massive, état d’urgence, arrestations arbitraires, criminalisation des organisations indépendantistes. Nous reviendrons sur l’histoire coloniale longue de ce territoire, l’actualité des résistances Kanak, les dynamiques impérialistes et extractivistes autour du nickel, et la situation des prisonnier·es politiques.
Au-delà du constat, il s’agit aussi de discuter des mesures à prendre, ici, dans l’État colonial, pour une solidarité effective avec le peuple Kanak : appui aux forces syndicales, associatives, partidaires ; aux mouvements sociaux qui se déroulent au pays ; soutien aux prisonniers et prisonnières politiques et aux déportés ; organisation des Kanak en France…
Attac France
Collectif national Solidarité Kanaky
Union Syndicale Solidaires
MKF (Mouvement Kanak en France), USTKE (Union Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités (en France), SOLIDAIRES (Union syndicale Solidaires), CNT (Confédération Nationale du Travail), STC (Sindicatu di i Travagliadori Corsi), AFASPA (Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique), ATTAC-France (Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne – France), FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s), FUIQP (Front Uni des Immigrations et des Quartiers populaires), SURVIE (Association Survie), UP (Union Pacifiste), ENSEMBLE !, GES (Gauche EcoSocialiste), NPA-L’anticapitaliste (Nouveau Parti Anticapitialiste-L’anticapitaliste), PCOF (Parti Communiste des Ouvriers de France), PEPS (Pour une Ecologie Populaire et Sociale), PIR (Parti des Indigènes de la République), RP (Révolution Permanente), UCL (Union Communiste Libertaire), Comité de soutien pour Kanaky - Bretagne Sud, Collectif Solidarité Kanaky Rouen
Intervenant⋅e⋅s
Mina Kherfi, représentante en France de l’Union syndicale des travailleurs Kanak et des exploités (USTKE) ; Daniel Wea, président du Mouvement Kanak en France (MKF) - à confirmer ; Brenda Wanabo-Ipeze, représentante du Front de libération nationale Kanak et socialiste (FLNKS) ; Christian Mahieux et Sylvain Duez, membres du Collectif national Solidarité Kanaky.
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DIMANCHE 24 AOÛT 2025 - Plénière droits des peuples : décoloniser, résister, réinventer le droit
Dimanche 24 août – 16h30 à 18h30
RDC Bâtiment A22 Amphi Darwin
Plénière
Solidarité internationale / Altermondialisme
Convergence et construction d’initiatives communes / Stratégie des mouvements
Les droits des peuples sont aujourd’hui systématiquement bafoués, par la montée des impérialismes, le néolibéralisme, l’extractivisme et les logiques racistes ou sécuritaires. Cette plénière interrogera le rôle du droit international, l’urgence de son respect, mais aussi ses limites actuelles. Elle mettra en lumière des alternatives portées par des mouvements sociaux du Nord, des Suds et les peuples autochtones , en croisant échelles locales et globales, luttes anticoloniales, féministes et pour la justice sociale.
Le droit des peuples remonte à la fin du 18è siècle a été enrichi collectivement jusqu’à la création de l’ONU accompagnée d’autres textes juridiques (Traité sur le Commerce des Armes etc) ; cet édifice, l’un des fondements de la justice internationale et de la paix est pourtant très menacé aujourd’hui. Dans un contexte de crises multiples – guerres, expansion extractiviste, autoritarisme, effondrement écologique –, les peuples subissent des formes renouvelées de domination : occupation, dépossession, racisme structurel, spoliation des ressources, répression des mouvements sociaux.
Cette plénière interrogera le droit international : à la fois comme outil de protection, mais aussi dans ses limites actuelles, quand il est instrumentalisé, ignoré, ou miné par les rapports de force internationaux (ex : pour le peuple palestinien ou le peuple Kanak). Elle proposera un dialogue entre luttes locales et globales, avec une attention particulière aux dynamiques d’émancipation, de décolonisation et de souveraineté populaire.
Nous aborderons aussi l’extractivisme – dans les territoires occupés comme en France – comme héritage colonial et outil du capitalisme mondialisé, et nous questionnerons le rôle de l’éducation populaire et de l’ECSI (Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale) dans la construction d’une conscience collective et d’un front antiraciste. Comment les peuples se réapproprient-ils leurs récits, leur droit à la justice, à l’autodétermination et à une vie digne ? Quelles solidarités sont possibles à l’échelle internationale ?
Cette plénière donnera la parole aux premiers concernés, proposera des pistes d’action, et visera à réarmer collectivement notre imaginaire politique. Car face aux attaques contre le droit, nous devons affirmer un projet d’émancipation universelle, féministe, écologique et anticolonial.
Porteurs d’activités
COPIL de l’UEMSS
Intervenant⋅e⋅s
Kankuana Canelos ; Mullu TV
Issa Elshatelh ; vice-président de l’Arab Agronomists Association
Rafaëlle Maison ; Professeure à l’Université Saclay
Brenda Wanabo-Ipeze ; Front de Libératiion Nationale Kanak et Socialiste (FLNKS)
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LUNDI 2 AOÛT 2025 - Module - Colonialité et (néo)- colonialisme français : quels moyens pour en sortir ?
Lundi 25 août – 9h30 à 16h
Bâtiment A22 R+1 Salle 105
Module
Convergence et construction d’initiatives communes / Stratégie des mouvements
Féminismes / Antiracismes / Intersectionnalités
Solidarité internationale / Altermondialisme
Les espaces publics figent des symboles hérités de l’époque coloniale. Les violences sur les peuples colonisés, leurs cultures et leurs résistances sont occultées ici et dans les territoires d’outre-mer. Comment sortir du colonialisme français, éduquer à la décolonialité, décoloniser nos villes ?
Depuis les indépendances, la France maintient une dom ination dans ses anciennes colonies et les Outre-mers. Elle garde sa puissance mondiale grâce à la domination économique, militaire et culturelle dans ses anciennes colonies, au détriment de l’auto-détermination des peuples. Terrains d’expérimentation de la répression et des lois liberticides, les territoires dits d’outre-mer et les quartiers populaires révèlent la violence du continuum colonial qui hiérarchise nos vies. Au « pays des droits de l’Homme », l’héritage colonial entretient une version alternative de l’histoire, marque les espaces publics, les savoirs, les imaginaires. La colonialité est à combattre !
Éduquer et enseigner à la décolonialité en France et ailleurs est nécessaire pour lutter contre le racisme, mais également pour sortir des situations coloniales existantes (lutte du peuple kanak et celles des colonies départementalisées). Quels outils pour promouvoir une décolonisation de l’espace public dans nos villes ?
Porteurs d’activités
Collectif Girondin Solidarité avec la lutte du Peuple Kanak (CGSPK)
Le guide du Bordeaux colonial, association décoloniale
Sud Éducation
Survie
Union Juive Française pour la Paix
Union Syndicale Solidaires
Intervenant⋅e⋅s
Gérard Clabé, guide du Bordeaux colonial ; André Rosevègue, Union Juive Française pour la Paix ; Manel Ben.Boubaker SUD EDUCATION ; Ophélie Gath. UNION SYNDICALE SOLIDAIRESF ; – Mylène Bouteyre SURVIE – Théo Lubin, Comité d’organisation du 10 mai – Françoise Mauvais, Collectif Girondin Solidarité avec la lutte du Peuple Kanak (CGSPK)
Objectifs
apports de savoirs théoriques
échanges de savoir-faire et d’expériences
formation pour agir
autre
Sensibiliser aux politiques impérialistes et coloniales françaises. Inciter à décoloniser l’espace public.
Précisions sur les méthodes utilisées
Débat mouvant World café
Les nappes tournantes
Documents complémentaires
Une collection de guides de villes coloniales : Paris, Bordeaux, Soissons, Marseille, Rouen, Le Havre, Périgueux… publiés chez Syllepse.
Entrer en pédagogie antiraciste, d’une lutte syndicale à des pratiques émancipatrices Ouvrage collectif Sud Éducation 93 Collection Arpentages SHED Publishing (2023)
Racisme et néocolonialisme français , Brochure de Survie 2024
Le petit guide de la Françafrique Survie 2024-2025
Décoloniser ! Notions, enjeux et horizons politiques, dossier passerelle n° 24, Ritimo (2023)
L’empire qui ne veut pas mourir. Une histoire de la France Afrique, de Thomas Borrel, Amzat Boukari Yabara, Benoît Collombat et Thomas Deltombe aux éditions du Seuil .(2021).
LUNDI 25 AOÛT 2025 - Module - Résistances et écologie décoloniale face à l’extractivisme prédateur
Lundi 25 août – 9h30 à 16h
Bâtiment A22 R+1 Salle 102
Module
Convergence et construction d’initiatives communes / Stratégie des mouvements
Écologie / Environnement / Climat
Solidarité internationale / Altermondialisme
Nous analyserons l’extractivisme dans une perspective décoloniale, anticapitaliste et internationaliste en faisant la lumière sur le rôle des lobbys et des accords commerciaux - dans ses violences - et en valorisant les résistances locales et les alternatives pour une écologie radicale et solidaire.
Face à l’extractivisme et à ses logiques prédatrices, ce module porte une lecture décoloniale, anticapitaliste et internationaliste des résistances en cours. D’Abya Yala (Amérique Latine) à l’Afrique en passant par l’Europe, l’exploitation minière, pétrolière et agro-industrielle continue de ravager les territoires, d’empoisonner les écosystèmes et de violer les droits humains.
Nous analyserons le rôle des multinationales et de leurs lobbys (numérique, de l’armement, de l’énergie, etc.) et des accords de libre-échange dans la perpétuation de ces violences, justifiées par le mythe d’une « transition verte » ou l’injonction au « développement ».
À partir de témoignages et d’expériences de terrain, ce module mettra en lumière différentes luttes locales et les alternatives portées par les communautés. Pour comprendre, s’inspirer et tisser un maillage puissant de solidarités, vers une écologie décoloniale qui ne sacrifie ni les peuples ni le vivant.
Porteurs d’activités
Association GUAYUSA
Association Génération Lumière
Attac France
bilaterals.org
France Amérique Latine
TEJE (Travailler Ensembles Jeunes et Engagé·e·s)
Terrafrik
Intervenant⋅e⋅s
Marie-Paule MURAIL (Attac France)
Monica VARGAS (bilaterals.org/GRAIN), s’intéresse aux impacts des sociétés transnationales et des accords de libre échange, aux complexes militaro-industriels, à la dette écologique et à la souveraineté alimentaire dans les pays du Sud. Bolivie, basée à Barcelone.
Carla L WAYAR, activiste sociale, elle fait partie du collectif de femmes anti extractivistes de la ville de Jujuy, Argentine. Elle travaille au Centre Scientifique Technologique : CITTED CONICET Université de Jujuy et prépare actuellement un doctorat sur l’extractivisme des mines de lithium en Argentine, en Bolivie et au Chili à l’université de Buenos Aires.
Kankuana CANELOS, originaire du peuple Kichwa Sarayaku de l’Amazonie équatorienne. Journaliste pour le média Mullu.TV. Actuellement étudiante en communication à l’Université étatique amazonienne d’Équateur, Kankuana travaille principalement dans ses enquêtes sur le genre et le territoire.
Uber GUALINGA, originaire du peuple Kichwa Sarayaku d’Amazonie équatorienne, Cinéaste pour le média Mullu.TV. > une communauté de cinéastes, de journalistes, de chercheur·euse, d’artistes, d’activistes et de défenseur·euses engagé·e·s dans la co création audiovisuelle dans les luttes pour la défense des droits de populations autochtones et racisées en Abya Yala.
Hélène ROUX, membre du bureau de FAL – France Amérique Latine
Mama NJIKAM de Terrafrik Cameroun, organisation de solidarité internationale qu’inscrit son action dans une approche décoloniale du développement, en valorisant les savoirs locaux, la souveraineté des communautés et leur pouvoir d’agir.
Alpha Idy Balde, Coordinateur national de Terrafrik Guinée, Professeur d’histoire à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia à Conakry, Fervent défenseur du développement durable et de l’engagement citoyen. Passionné par la vie associative, il incarne une nouvelle génération d’intellectuels militants, ancrés dans les réalités locales et ouverts aux dynamiques internationales.
Un·e représentant·e de StopMines 87 (sous réserve)
Un membre de solidarité Kanaky 33 (sous réserve)
LUNDI 25 AOÛT 2025 - Module - Résistances et écologie décoloniale face à l’extractivisme prédateur
Lundi 25 août – 9h30 à 16h
Bâtiment A22 R+1 Salle 102
Module
Convergence et construction d’initiatives communes / Stratégie des mouvements
Écologie / Environnement / Climat
Solidarité internationale / Altermondialisme
Nous analyserons l’extractivisme dans une perspective décoloniale, anticapitaliste et internationaliste en faisant la lumière sur le rôle des lobbys et des accords commerciaux - dans ses violences - et en valorisant les résistances locales et les alternatives pour une écologie radicale et solidaire.
Face à l’extractivisme et à ses logiques prédatrices, ce module porte une lecture décoloniale, anticapitaliste et internationaliste des résistances en cours. D’Abya Yala (Amérique Latine) à l’Afrique en passant par l’Europe, l’exploitation minière, pétrolière et agro-industrielle continue de ravager les territoires, d’empoisonner les écosystèmes et de violer les droits humains.
Nous analyserons le rôle des multinationales et de leurs lobbys (numérique, de l’armement, de l’énergie, etc.) et des accords de libre-échange dans la perpétuation de ces violences, justifiées par le mythe d’une « transition verte » ou l’injonction au « développement ».
À partir de témoignages et d’expériences de terrain, ce module mettra en lumière différentes luttes locales et les alternatives portées par les communautés. Pour comprendre, s’inspirer et tisser un maillage puissant de solidarités, vers une écologie décoloniale qui ne sacrifie ni les peuples ni le vivant.
Porteurs d’activités
Association GUAYUSA
Association Génération Lumière
Attac France
bilaterals.org
France Amérique Latine
TEJE (Travailler Ensembles Jeunes et Engagé·e·s)
Terrafrik
Intervenant⋅e⋅s
Marie-Paule MURAIL (Attac France)
Monica VARGAS (bilaterals.org/GRAIN), s’intéresse aux impacts des sociétés transnationales et des accords de libre échange, aux complexes militaro-industriels, à la dette écologique et à la souveraineté alimentaire dans les pays du Sud. Bolivie, basée à Barcelone.
Carla L WAYAR, activiste sociale, elle fait partie du collectif de femmes anti extractivistes de la ville de Jujuy, Argentine. Elle travaille au Centre Scientifique Technologique : CITTED CONICET Université de Jujuy et prépare actuellement un doctorat sur l’extractivisme des mines de lithium en Argentine, en Bolivie et au Chili à l’université de Buenos Aires.
Kankuana CANELOS, originaire du peuple Kichwa Sarayaku de l’Amazonie équatorienne. Journaliste pour le média Mullu.TV. Actuellement étudiante en communication à l’Université étatique amazonienne d’Équateur, Kankuana travaille principalement dans ses enquêtes sur le genre et le territoire.
Uber GUALINGA, originaire du peuple Kichwa Sarayaku d’Amazonie équatorienne, Cinéaste pour le média Mullu.TV. > une communauté de cinéastes, de journalistes, de chercheur·euse, d’artistes, d’activistes et de défenseur·euses engagé·e·s dans la co création audiovisuelle dans les luttes pour la défense des droits de populations autochtones et racisées en Abya Yala.
Hélène ROUX, membre du bureau de FAL – France Amérique Latine
Mama NJIKAM de Terrafrik Cameroun, organisation de solidarité internationale qu’inscrit son action dans une approche décoloniale du développement, en valorisant les savoirs locaux, la souveraineté des communautés et leur pouvoir d’agir.
Alpha Idy Balde, Coordinateur national de Terrafrik Guinée, Professeur d’histoire à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia à Conakry, Fervent défenseur du développement durable et de l’engagement citoyen. Passionné par la vie associative, il incarne une nouvelle génération d’intellectuels militants, ancrés dans les réalités locales et ouverts aux dynamiques internationales.
Un·e représentant·e de StopMines 87 (sous réserve)
Un membre de solidarité Kanaky 33 (sous réserve)
Les membres des structures organisatrices.
Objectifs
apports de savoirs théoriques
échanges de savoir-faire et d’expériences
convergence et construction d’initiatives communes
Précisions sur les méthodes utilisées
PARTIE 1 / L’EXTRACTRIVISME : SES MECANISMES ET SES CONSEQUENCES NEFASTES [9h30 12h30]
Temps 1 / Généralités sur la géopolitique extractiviste et les impacts du néolibéralisme (En nom de la souveraineté, de la transition énergétique et de la guerre).
Temps 2 / L’extractivisme en carte : incarner les mécanismes et ses conséquences néfastes (Sur une carte carrée qui se transforme en losange et qui peut être tessellée à l’infini, comme les résistances).
PARTIE 2 / CONTRE L’EXTRACTRIVISME : UNE DIVERSITE DE MOYENS DE LUTTES ET DES PERSPECTIVES A CONSTRUIRE ENSEMBLE [13h45 16h15]
Temps 1 / World café inversé des moyens de lutte ! (Avec des invités d’ici et d’ailleurs).
Temps 2 / Analyse collectif des formes de mobilisation contre l’habiter colonial. (Comment désobéir l’ordre mondial ?)
– Pour plus d’information / pour vous inscrire et participer à l’UEMSS 2025 : www.uemss.org

Montpellier, 30 et 31 août 2025
Journée en soutien aux frais d’avocat des prisonniers politiques kanak